L’histoire sans fin

Fiche identité

  • Titre du livre: L’histoire sans fin
  • Auteur: Michael Ende
  • Nombre de pages: 497
  • Édition: Le livre de poche
  • Année de publication: 1979

Résumé

Orphelin de mère et élevé par un père absent, Bastien se réfugie dans la lecture. Un matin, il vole un livre dans une librairie qui s’avère être magique.

Avis    

Je connais surtout cette histoire grâce aux films et l’idée ne m’était jamais venue à l’esprit qu’un livre existait. Puis quand je l’ai vu bien rangé sur une étagère de la bibliothèque je n’ai pas résisté à l’envie de le lire.
Je vous avoue que je suis déçue car je m’attendais à autre chose, pourtant je n’ai que de vagues souvenirs des films.
L’histoire ne m’a pas plu, je n’ai pas embarqué même si une amie m’a fait des commentaires élogieux sur ce livre. Pourquoi ? Premièrement le style d’écriture ne me plaisait pas du tout : je le trouve lourd, indigeste et pas assez fluide. Les descriptions sont fades et j’avais constamment envie de sauter des paragraphes et pourtant c’est rare que ce genre de situation m’arrive.
L’histoire est divisée en deux grandes parties. La première raconte la quête d’Atréju et j’ai trouvé que c’était correct mais sans plus car tout était un peu trop facile à mon goût. Ces aventures se succèdent trop vite si bien qu’au moment où on commence à savourer : hop ! C’est déjà fini !
Mais paradoxalement, ce que je dis ne s’applique qu’à la première partie car la seconde partie, c’est-à-dire lorsque Bastien intervient dans l’histoire, était laborieuse. D’emblée je ne l’ai pas trouvé sympathique mais au fur et à mesure, toutes ses actions m’irritaient. L’univers qu’il créait ne me plaisait pas, les personnages non plus : les noms étaient trop compliqués à retenir, les objectifs bien trop flous. Il y avait trop de longueurs qui noyaient l’intrigue, trop de personnages secondaires sans grande consistance, trop de détours inutiles. En plus je n’ai jamais compris le pourquoi du comment de la fameuse petite Impératrice.
Je ne mettrai pas la note fatale car la première partie sauve l’ensemble. Peut-être ai-je lu le livre à un mauvais moment ou bien est-ce que j’ai perdu cette âme d’enfant qui aimait les histoires fantastiques mais candides ? Je ne sais pas.
Toujours est-il que cet ouvrage m’a paru interminable !

Le liseur

Fiche identité

  • Titre du livre: Le liseur
  • Auteur: Bernard Schlink
  • Nombre de pages: 202
  • Édition: Gallimard
  • Année de publication: 1995

Résumé

A quinze ans, Michael fait la connaissance de Hanna Schmitz, une femme d’une trentaine d’années. Entre eux naît une relation amoureuse intense jusqu’au jour où elle disparaît sans donner de trace. Quelques années plus tard, il la retrouve et découvre son secret…

Avis    

Je connaissais déjà l’histoire puisque je suis allée au cinéma voir le film, mais en l’apercevant dans les rayons de la bibliothèque je n’ai pas résisté à l’envie de le redécouvrir à nouveau.
On se retrouve dans l’Allemagne de l’après-guerre dans la peau de Michael, un jeune adolescent qui succombe à une passion dévorante pour une femme nettement plus âgée que lui. Elle aura une grande influence sur lui et le hantera tout au long de son existence malgré sa disparition subite. C’est une histoire d’amour bouleversante et qui m’a attristé car les protagonistes me semblaient impuissants face à leur destin.
J’ai beaucoup aimé ce jeune adolescent qui découvre les premiers émois de l’amour et du désir, les relations humaines dans un couple. C’est aussi un narrateur en proie à plusieurs doutes, notamment sur ce qu’il aurait dû faire ou non : les sentiments sont bruts, contradictoires parfois, mais toujours si réels, si humains et si proches de nous car, comme lui,  à un moment de notre vie, nous avons été aussi amoureux.
L’auteur développe également le sujet du nazisme dans l’Allemagne de l’après-guerre, en l’occurrence lors des procès : comment comprendre, et donc juger, l’inconcevable ? Comment expliquer que ces gens aient pu commettre tous ces crimes ou fermer les yeux sur toutes ses horreurs ? A force d’entendre parler de camps de concentration, ne finit-on pas par être indifférent et anesthésié ? Ce sont des sujets qui méritent d’amples réflexions et que chacun répondra dans le fond de son cœur.
Le style d’écriture est un peu lourd, avec des tournures alambiquées et de temps en temps, il fallait que je lise deux fois un paragraphe pour bien comprendre le sens.
Il me reste à conclure : le film était bien mais le livre encore meilleur donc choisissez plutôt de le lire !