La rentrée approche à grands pas  et dans quelques heures, les vacances sont définitivement finies pour moi. Ce livre m’a d’emblée attiré à cause de son titre qui reflète mon humeur du moment. Une personne que j’apprécie beaucoup me l’a également recommandée donc je me suis dit qu’il était enfin temps de le lire.
J’ai un avis mitigé sur cette histoire, peut-être parce qu’il parle encore de vacances !  En tout cas je n’ai pas été entièrement conquise. Le style d’écriture m’a un peu agacé mais je ne saurais pas dire précisément quoi : les phrases étaient trop courtes, trop hachées et épurées, les idées dispersées ici et là, le vouvoiement dans les dialogues … J’ai eu du mal à le lire et pourtant, c’était relativement court.
Cécile, l’héroïne, est une adolescente frivole, insouciante qui a toujours bénéficié de l’indulgence de son père.  Je ne l’ai pas trouvé particulièrement attachante : elle m’a paru égoïste, vaine et surtout cynique. En tout cas,  la fin est sombre.
Le livre analyse surtout les relations père/fille, l’intrusion d’une autre femme dans leur vie qui va tout chambouler, les émotions d’une adolescente de l’époque face à ce qu’elle considère comme l’autorité.  L’originalité de cet ouvrage est ce mélange d’innocence et de cruauté, ce carrefour entre l’adolescent et l’adulte…
Un livre court qui ne m’a pas marqué.