Fiche identité
- Titre du livre: Danse avec les loups
- Auteur: Michael Blake
- Nombre de pages: 316
- Édition: J’ai lu
- Année de publication: 1988
Résumé
Nous sommes aux Etats-Unis, durant la guerre de Sécession. Le lieutenant Dunbar est affecté au fort Sedgewick, un avant-poste éloigné dans l’ouest. A son arrivée là-bas, il découvre que l’endroit a été déserté par les soldats et qu’il sera tout seul. Mais un jour, une tribu comanche s’installe dans les environs.
Avis
Ce livre a inspiré le fabuleux film de Kevin Costner qui porte le même titre. J’ai beaucoup aimé ce film quand j’étais plus jeune au point de l’avoir visionné trois, voire quatre fois. Je me rappelle aussi avoir lu cette histoire, qui à cette époque, me paraissait géniale ! Mais en relisant ce livre j’éprouve une petite déception car je n’ai pas retrouvé mes souvenirs d’antan. Je crois qu’il aurait mieux fallu qu’il reste dans ma mémoire.
L’histoire démarre par l’arrivée de John Dunbar dans un fort éloigné. L’auteur décrit d’abord sa solitude et ses diverses occupations pour ne pas sombrer dans l’ennui et la dépression : cette partie était lente, parfois inintéressante, mais au moins montrait le lieutenant sous un aspect plus intime. Son train-train quotidien est interrompu par l’arrivée des Comanches : de voisins hostiles, ils s’apprivoisent petit à petit et deviennent plus que des amis.
Mais qu’est-ce qui m’a gêné ? Je dirais que le style d’écriture m’a beaucoup freiné : les phrases étaient courtes, précises mais sans poésie ni rythme adéquat. L’auteur passe trop vite sur certains évènements qui auraient été parfaits avec plus de descriptions.
La multiplication des points de vue, en faisant participer la majorité des personnages principaux donne un ensemble très superficiel. L’auteur ne creuse pas assez. J’aurai préféré qu’il se focalise sur les émotions et les sentiments d’un seul personnage (au maximum deux) et qu’il les donne plus d’envergure et plus de consistance.
Néanmoins, c’est une histoire magnifique qui nous apprend plus sur les coutumes des Comanches, l’ouverture d’esprit vers d’autres cultures, moeurs et valeurs. On relativise aussi sur la notion du mot « sauvage » car le livre donne une image très sombre de l’homme blanc concernant son attitude envers les autochtones et le respect de la nature.
Donc, je vous le recommande quand même. Ah oui ! J’allais presque oublier : la fin est différente du film mais c’est mieux ainsi.