Fiche identité
- Titre du livre: Racines
- Auteur: Alex Haley
- Nombre de pages: 750
- Édition: J’ai lu
- Année de publication: 1976
Résumé
Alors qu’il partait couper du bois pour fabriquer un tambour, Kounta Kinté sera enlevé. Il deviendra esclave dans une plantation aux Etats-Unis.
Avis
En ce moment j’attaque des bouquins volumineux et en même temps je profite de mes vacances de rêve sur une île dans l’Océan Indien, donc mon blog n’est pas mis à jour régulièrement.
Quoiqu’il en soit, j’ai pu finir cet ouvrage. C’est une histoire où l’on découvre beaucoup de choses mais qui est terriblement triste. Pendant les deux cent premières pages, l’auteur nous relate la vie quotidienne et les principaux rites et coutumes du village de Djouffourré, une tribu mandingue. C’est cette partie du livre que j’ai le plus apprécié.
Puis Kounta sera enlevé et vendu en tant qu’esclave en Amérique. L’auteur va nous relater, sur sept générations, ce qui lui adviendra, ainsi qu’à sa descendance. Il y a des passages très difficiles qui relate l’horreur de l’esclavage dans cet ouvrage et je me suis même demandée comment des êtres humains avaient pu infliger ces atrocités : les Noirs enfermés dans les cales de navires, dormant et mangeant à proximité de leur excréments, les maladies qui les terrassaient, les séparations brutales entre les familles, les enfants en bas âge arrachés à leurs parents pour être vendus, les viols subis par les femmes, la brutalité et la cruauté de certains maîtres, régisseurs et chasseurs d’esclaves …Je ne les citerai pas tout ici car cela pourrait décourager la lecture pour certaines âmes sensibles.
Pourquoi ne pas avoir mis le 5ème cœur ? J’ai trouvé que l’histoire était assez déséquilibrée à partir de l’enlèvement de Kounta. L’intrigue est moins riche et moins travaillée que la première partie de la vie de Kounta. J’ai eu du mal à me repérer dans la chronologie car tout allait parfois trop vite et tout à coup l’histoire ralentissait sur plusieurs chapitres. Je trouve que l’ensemble des évènements n’est pas assez étalé et que 750 pages ne sont pas suffisants pour raconter l’histoire de sept générations.
Puis si le style d’écriture était plaisant au début, il devient un peu monotone au fur et à mesure des pages. Je n’ai pas aimé la façon dont l’auteur a écrit les dialogues : certes cela cadrait bien avec le contexte mais lire ce langage haché, familier sur cinq cent pages m’a agacé.
Malgré ces quelques défauts, c’est un livre qui ne peut laisser personne indifférent ! A lire !