Fiche identité
- Titre du livre : Le Christ s’est arrêté à Eboli
- Auteur : Carlo Levi
- Nombre de pages : 320
- Édition : Gallimard
- Année de publication : 1945
Résumé
L’auteur, qui était contre le pouvoir fasciste vers les années 1930, est mis en résidence surveillée dans un bourg situé dans le sud de l’Italie. Pendant plusieurs années, il va partager le quotidien de ces paysans qui vivent dans la misère.
Avis
Lors d’un séjour en Italie, nous avons traversé tout le pays en voiture. Un point qui m’a particulièrement marqué est le contraste saisissant entre le Nord, riche et florissant et le Sud, plus pauvre et désert. Après diverses recherches, je suis tombé sur cet ouvrage qui décrit les conditions de vie des paysans vers les années 1930. C’est avec stupeur que je découvre qu’il y avait même la malaria dans cette zone !
Ce livre est purement descriptif : l’auteur partage ses impressions sur le village où il est enfermé. Pour passer le temps, il fait de la peinture et exerce bénévolement la médecine. C’est ainsi qu’il découvre le quotidien des paysans qui vivent dans la misère et dans la pauvreté. Il nous décrit aussi les coutumes, les superstitions, les contes et légendes de la région, l’antagonisme entre les différentes classes sociales. Les habitants n’attendent rien des autorités locales, du gouvernement ou de toute autre entité extérieure. Certains choisissent l’exil en Amérique du Nord, d’autres de devenir soldat.
Je me répète peut-être, mais ce roman est une succession de descriptions, sans aucune action. Par contre, il y a un passage qui m’a choqué : à un moment, l’auteur souhaite effectuer le portrait de sa femme de ménage. Cette dernière refuse, mais il insiste, la frappe afin d’imposer sa décision.
Le style d’écriture est lent, lourd du fait que le texte est exclusivement descriptif. Ce livre exige beaucoup d’attention, de temps et d’énergie. Honnêtement, je me suis ennuyée. J’ai mis presque un mois à le terminer pourtant, il est relativement court.