Les confessions

Fiche identité

  • Titre du livre: Les confessions
  • Auteur: Saint Augustin
  • Nombre de pages: 380
  • Édition: Flammarion
  • Année de publication: 378

Résumé

Ecrites vers l’an 400, Saint Augustin livre dans cet ouvrage son autobiographie, tournée vers la quête de Dieu.

Avis    

En plein mois d’août, alors que le corps et l’esprit ont besoin de se reposer, je me suis lancée dans une aventure assez étrange : lire les confessions de Saint Augustin. Cette idée est apparue après la publication du livre les Aveux, traduction de cette œuvre dans le langage contemporain. J’ai commencé à le feuilleter mais sans grande conviction, et j’ai choisi de revenir à une traduction au plus proche de la pensée de l’auteur.
Deux grandes parties caractérisent ce livre. Du livre I au livre IX, il raconte sa vie et la met en exergue systématiquement par rapport aux bontés et aux bienfaits que Dieu lui a accordés : on découvre son enfance, son adolescence marquée par l’amitié, son amour des jeux et sa passion pour les femmes, son égarement dans la doctrine des manichéens et son travail à Rome et à Milan en tant qu’enseignant. On suit aussi sa quête spirituelle, ses angoisses face au monde, ses questionnements sur le sens de la vie. Je m’attendais à un livre rébarbatif et j’étais agréablement surprise : ces idées et ces problèmes sont très « actuels », et je pense que chacun de nous s’est au moins une fois posé les mêmes questions ou envahi par les mêmes doutes. Loin des autobiographies modernes, l’originalité de cette confession est de mettre en valeur non pas le narrateur mais Dieu, son œuvre, ses bienfaits et sa miséricorde par rapport à la nature humaine pécheresse.
La seconde partie, c’est à dire du livre X au livre XIII, traite surtout de questions métaphysiques. Cette partie m’a parue confuse, compliquée et peu intéressante. Il développe les thèmes liés à la création, à l’existence et la mesure du temps, le rôle de la mémoire etc. Il m’a perdu et j’ai nettement moins accroché à ces considérations philosophiques.
Le style d’écriture est plus accessible que je m’y attendais, mais toujours avec des envolées lyriques, des phrases ampoulées et recherchées.
Cet auteur a toutefois marqué fortement la pensée occidentale, donc ce fut intéressant de le découvrir à travers ses confessions. Il reste néanmoins difficile sauf pour des lecteurs réellement intéressés par le sujet et prêts à s’investir dans cette lecture ! 

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