Fiche identité
- Titre du livre: Candide
- Auteur: Voltaire
- Nombre de pages: 96
- Édition: Flammarion
- Année de publication: 1759
Résumé
Candide, un jeune garçon naïf, est chassé du château du baron de Thunder-ten-tronckh où il a grandi. Il sera embarqué dans de multiples aventures.
Avis
La lecture de ce livre date du lycée pour la préparation du bac de français. Dans mes souvenirs il m’a paru très long et c’est avec une grosse surprise que je découvre qu’il ne fait qu’une centaine de pages. Sans hésiter, j’ai décidé de le reprendre pour me faire une autre idée de cet ouvrage.
A travers ses pérégrinations involontaires dans le monde, Candide va confronter sa philosophie optimiste, enseignée par son maître Pangloss, à la réalité. Les évènements s’enchaînent très vite pour notre héros, même si ce qu’il va vivre semble rocambolesque et exagéré : enrôlé dans une guerre entre les Bulgares et les Abares, il finira, après plusieurs autres aventures, par arriver dans le pays d’El Dorado, pour de nouveau repartir à la recherche de Cunégonde, sa bien-aimée, à Constantinople.
En réalité, l’auteur critique et fustige la société de son époque: le fanatisme religieux, la violence et la barbarie de la guerre, les prétentions de la noblesse, la doctrine philosophique de Leibniz…Quelques-uns de ces contemporains sont aussi fortement raillés, ce qui a sûrement suscité la polémique autour de cet ouvrage.
Comme vous l’avez sûrement deviné, le style d’écriture est sarcastique, provocateur mais un brin simplet, puisque c’est aussi un « conte », donc qui se conclue par la morale « Il faut cultiver son jardin ». De ce que j’ai compris, cette phrase signifie ne pas rechercher à tout prix les gloires du monde mais se contenter d’une vie simple. Une autre phrase intéressante tirée du livre : « le travail éloigne de nous trois grand maux : l’ennui, le vice et le besoin ».
J’ai moins aimé le livre pour son côté naïf, et parce qu’il fallait lire toutes les notes de bas de page pour comprendre lequel de ses contemporains il visait dans ces allusions.
Bon, pour conclure, je dirais que c’est un livre correct mais sans plus qui ne laissera pas une trace indélébile chez moi.