Normal people

Fiche identité

  • Titre du livre : Normal people 
  • Auteur : Sally Rooney 
  • Nombre de pages : 288
  • Édition : Points
  • Année de publication : 2018

Résumé

Connell et Marianne sont dans le même lycée. Alors que Connell s’intègre bien avec ses camarades de classe, Marianne est une solitaire, marginalisée à cause de son comportement. Néanmoins, ils vivent en cachette une relation amoureuse, mais rompent quelques mois après.
Quelques années plus tard, ils se retrouvent à l’université. Les rôles sont inversés : Marianne est épanouie alors que Connell peine à trouver sa place.

Avis     

Je ressors dépitée de ce livre à cause de sa qualité que ce soit la forme ou le contenu. Quand je vois tous les qualificatifs qu’il a reçus, je me suis demandé où les gens pouvaient trouver tous ses éloges.
C’est une histoire d’amitié/d’amour, un je t’aime/moi non plus, une relation ambiguë et toxique entre deux jeunes adultes sur plusieurs années. Pour être concise sur leurs faits et gestes : ils couchent ensemble ; ils se séparent ; ils couchent ensemble de nouveau ; se séparent ; et se remettent ensemble, etc.
Est-ce qu’ils s’aiment et ressentent quelque chose de profond l’un envers l’autre ? Je pense que non. Ils sont ensemble (quand cela arrive) pour satisfaire leur ego qui a mal digéré une rupture antérieure ou bien à cause d’une suite de malentendus ubuesques et d’une succession de non-dits du passé qu’ils essaient de rafistoler.
Vers la fin, l’auteur prend un virage plus dramatique en évoquant la violence familiale et la dépression, mais cela ne change pas le fond de l’histoire. Là où le lecteur aurait aimé avoir des réponses pour comprendre l’attitude de Marianne, il y a un flou qui le restera jusqu’au bout.
Le style d’écriture est plat, insipide et sans relief. Les personnages sont inintéressants et fatigants : on a juste envie de les secouer dans leur apathie et dans leurs décisions insensées. L’ambiance est glauque et anxiogène.
Je me suis sentie vieille dans cette lecture, comme si cette génération « millennial » ne me parlait pas du tout. Si c’est cela l’amour au XXIème siècle, pitié laissez-moi dans une époque plus palpitante et digne d’intérêt !