Véronika décide de mourir

Fiche identité

  • Titre du livre: Véronika décide de mourir 
  • Auteur: Paulo Coelho
  • Nombre de pages: 222
  • Édition: J’ai lu 
  • Année de publication: 1998

Résumé

Lassée de sa vie morne et insipide, Véronika décide de se suicider. Elle rate son acte et se retrouve internée dans un hôpital psychiatrique.

Avis     

Paulo Coehlo est un auteur qui a toujours eu une place ambiguë dans mes lectures. Même s’il n’a pas atteint à ce jour le 4ème cœur, je continue de lire ces romans, peut-être parce  que sa plume est facile et douce. Ou tout simplement, c’est le côté irrationnel du choix d’un livre.
Le sujet évoqué ici est la folie. L’auteur nous propose ici une vision assez originale de cet état : être fou est un moyen de fuir les contraintes et les normes rigides de la vie sociale. C’est pour cette raison que les pensionnaires de l’hôpital psychiatrique choisissent de rester dans l’établissement : au moins ils peuvent se comporter comme ils le veulent, quitter une conversation sans aucune forme de politesse si la discussion les ennuie, hurler à plein poumons ou jouer du piano la nuit quitte à réveiller tout le monde si cela les chante. Je trouve que ces personnes sont avant tout prisonnières d’eux-mêmes : plutôt que d’affronter le monde extérieur, ils se recroquevillent dans leur coquille et pensent avoir un semblant de liberté alors que les chaînes qui les retiennent sont ceux qu’ils ont eux-mêmes enroulés fermement autour de leur cou.
Pourquoi Véronika préfère-t-elle mourir ? Parce qu’elle considère que sa vie n’en vaut plus la peine et que plus rien ne semble lui apporter du bonheur.  Loin de blâmer l’acte de Véronika, Paulo Coehlo utilise cette tentative de suicide pour lui insuffler de nouveau le bonheur de vivre. Il s’agit de se reconnecter à l’essentiel c’est-à-dire d’écouter son moi intérieur et ses rêves ; de  refuser les pressions sociales qui exigent tel attitude ; de vivre tous les jours comme si on allait mourir demain.
Le style d’écriture est léger, fluide, un brin minimaliste quand même. La fin reste décevante, peut-être parce qu’elle semble utopique et trop stéréotypée.
A lire ? Pourquoi pas si on se sent un peu triste ? On ressort de ce roman avec de l’espoir et l’envie de vivre ses rêves.

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: AdultèreL’alchimisteMaktub – Manuel du guerrier de la lumièreSur le bord de la rivière Piedra

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *