Meurtriers sans visage

Fiche identité

  • Titre du livre: Meurtriers sans visage
  • Auteur: Henning Mankell
  • Nombre de pages: 386
  • Édition: Le livre de poche
  • Année de publication: 1991

Résumé

Dans la région de la Scanie, en Suède, un couple de fermiers âgés est sauvagement assassiné au cours de la nuit dans leur domicile. La femme, au moment de mourir, ne prononce qu’un seul mot « étranger ». Il n’en faut pas plus pour déclencher une vague de violence à l’égard des immigrés dans la province. Kurt Wallander, policier à Ystad, est chargé de l’enquête.

Avis    

J’ai entendu des échos très positifs sur les polars scandinaves, en particulier sur Henning Mankell. Je pensais tomber sur un livre hors du commun mais j’en ressors très déçue !
Le personnage principal est Kurt Wallander, policier dans la région de Scanie. La description de la psychologie du personnage principal a tendance à prendre le pas sur l’enquête : son récent divorce, les relations tendues qu’il entretient vis-à-vis de son père sénile, ses problèmes d’alcoolisme, sa passion pour son métier de policier etc.
Il nous raconte le quotidien du commissariat de police d’Ystad : les réunions d’équipe quotidiennes, les cas urgents à traiter, les agents affectés à tel ou tel tâche, les conférences de presse. Il y a très peu d’action, de suspens mais beaucoup de bureaucratie et de paperasse. L’enquête piétine et est presque reléguée au second plan pendant toute une partie du livre.
L’ensemble est lent et mou. Il manque plusieurs ingrédients pour tenir le lecteur en haleine et rendre cette enquête intéressante. Je la trouve même bâclée puisque sa résolution ne tient que sur quelques pages vers la fin et est plus le fruit du hasard qu’autre chose. Vous avez compris ! J’ai eu du mal à accrocher !
L’auteur évoque aussi un sujet polémique : l’augmentation du flux d’immigrés en Suède. Ces derniers sont rejetés par la population locale et sont victimes de racisme et d’attaques en tout genre. Je me suis sentie mal à l’aise car je ne sais pas si finalement Kurt Wallander cautionnait toutes ces idées.
Son style d’écriture est plat, mou, bizarre par moments, avec des tournures de phrases bancales. Par exemple, le tutoiement systématique entre les différents protagonistes m’a gêné. Je pense que la traduction est mauvaise car on a l’impression que l’auteur tâtonne, cherche ses mots et n’arrive tout simplement pas à exprimer sa pensée. En tout cas, je n’arrive pas à saisir l’engouement suscité par Henning Mankell.
Un grand DOMMAGE pour cet ouvrage, qui pourtant mettait le doigt sur une réalité de la société suédoise contemporaine !

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