Le monde de Sophie

Fiche identité

  • Titre du livre: Le monde de Sophie
  • Auteur: Jostein Gaarder
  • Nombre de pages: 617
  • Édition: Seuil
  • Année de publication: 1991

Résumé

Sophie Amundsen est une jeune norvégienne de quatorze ans. Elle mène une vie d’adolescente paisible jusqu’au jour où une mystérieuse personne dépose un étrange courrier dans sa boîte aux lettres: dans chaque enveloppe se trouve des question assez ambiguës tel que « qui est-tu? » ou « d’où vient la vie? ». Petit à petit, elle recevra, grâce à l’intermédiaire de cet inconnu, un cours complet sur la philosophie de l’Antiquité à nos jours.

Avis     

Malgré les nombreuses appréciations sur ce livre, je mettrai plutôt une note moyenne. L’auteur nous offre ici un aperçu global de la philosophie et de quelques auteurs de l’Antiquité à l’époque contemporaine. Son idée est de rendre la philosophie plus ludique, plus amusante, plus accessible aussi et dès le début, j’étais littéralement accrochée au livre en lisant les lettres du philosophe sur les pré-socratiques, Démocrite, Platon ou Aristote.
Puis lorsque l’auteur a changé de méthode, j’ai eu beaucoup plus de mal à suivre, notamment certains dialogues (qui ressemblaient plutôt à un monologue). Peut-être est-ce que je manquais de concentration ou bien certains passages du livre son-ils vraiment très mal écrits? Je ne sais pas. Toujours est-il que certaines notions m’ont paru très floues et que ce livre n’est pas forcément la référence en matière de philosophie, même pour les élèves de Terminale. L’auteur passe très rapidement certains auteurs et thèmes et on peut se sentir très vite perdu au milieu de tout ce charivari. Il esquive adroitement certains philosophes et certains courants de pensée pour avoir une trame historique cohérente, et je trouve ça aussi un peu dommage.
De plus, je n’ai pas du tout aimé l’histoire parallèle aux cours de philosophie. J’ai trouvé que les mystères entre Hilde, Sophie, le philosophe, les apparitions soudaines de personnages tels que le petit Chaperon Rouge ou Winnie l’Ourson sont entièrement superflues, voire carrément à tirer par les cheveux. Et bien sûr qui dit histoire tordue dit fin totalement décevante.
Bien qu’il ne soit pas exhaustif, ce livre reste malgré tout un outil simplifié d’introduction  à la philosophie et donne envie de lire les oeuvres écrites par les philosophes eux-mêmes. Une citation qui m’a beaucoup plu et qui n’est pas de l’auteur, mais d’Emmanuel Kant : « deux choses remplissent mon esprit d’une admiration et d’un respect incessants: le ciel étoilé au-dessus de moi et la loi morale en moi. »

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