La mandoline du capitaine Corelli

Fiche identité

  • Titre du livre: La mandoline du capitaine Corelli
  • Auteur: Louis de Bernières
  • Nombre de pages: 692
  • Édition: Gallimard
  • Année de publication: 1994

Résumé

Le Dr Yannis et sa fille Pélagia vivent paisiblement sur l’île de Céphalonie, en Grèce. Mais leur existence quotidienne va être bouleversée par la seconde guerre mondiale lorsque des soldats italiens et allemands vont occuper leur village.

Avis          

Cela fait plus de trois semaines que je lis ce livre et il m’a paru interminable. J’ai souvent eu envie de le laisser de côté mais il y a un je-ne-sais- quoi qui m’a retenu.
La couverture du livre est très mielleuse : on voit un couple tendrement enlacé sous un décor idyllique et on imagine déjà une histoire à l’eau de rose. Mais détrompez-vous ! C’est une histoire qui parle essentiellement de la Seconde guerre mondiale, notamment l’occupation de la Grèce par l’Italie. L’auteur nous présente également l’histoire de ce pays depuis  les années 1940  jusqu’à la guerre civile qui l’a déchiré. Je ne connaissais pas cette partie de l’histoire et j’ai appris quelques éléments intéressants.
Mais le centre de l’histoire se trouve dans l’île de Céphalonie : les villageois vont devoir subir les envahisseurs allemands et italiens. Certaines familles auront à héberger des officiers italiens : c’est dans ce contexte que Pélagia et Antonio se rencontrent. J’ai trouvé le capitaine Corelli totalement charmant, drôle et c’était difficile de ne pas l’apprécier même si il a envahi le pays. Quant à Pélagia, ses traits de caractère ont été extrêmement bien travaillés par l’auteur et je me suis attachée à elle, à sa famille, à ses voisins, à Psipsina, à sa petite vie quotidienne, aux superstitions et aux traditions du village.
Le style d’écriture est vraiment magnifique, clair et limpide. C’est à la fois un roman historique, un roman d’amour, des destins qui vont se séparer par la force des choses, des atrocités de guerre horribles …mais l’auteur a encombré le récit de beaucoup trop de détails. Peut-être que j’étais impatiente de connaître ce qui arriverait à Antonio et Pélagia mais il y avait souvent des chapitres sans grande consistance. La fin m’a énormément déçue car il se base sur un malentendu que je n’arrive pas à admettre. Je ne peux pas en dire plus sinon je dévoilerai toute l’histoire mais les raisons invoquées par le protagoniste ne m’ont absolument pas convaincue…
C’est un ouvrage difficile à juger mais malgré ses nombreuses qualités, je ne peux pas mettre une note supérieure.

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