Beignets de tomates vertes

Fiche identité

  • Titre du livre: Beignets de tomates vertes
  • Auteur: Fannie Flagg
  • Nombre de pages: 474
  • Édition: Le livre de poche
  • Année de publication: 1987

Résumé

Evelyn Couch, une femme au foyer d’une quarantaine d’années, accompagne son mari tous les dimanches dans une maison de retraite pour visiter sa belle-mère. Elle y fait la connaissance de Mrs. Threadgoode, une des pensionnaires. Cette dernière lui raconte ses vieux souvenirs des années 20 à 60, dans une petite bourgade d’Alabama, aux Etats-Unis, nommée Whistle Stop.

Avis    

J’ai déjà lu ce livre quand j’avais quinze ans et j’en garde un excellent souvenir. Le film aussi m’avait beaucoup plus. Mais en le relisant, j’en ressors avec un avis plus nuancé. Je trouve que ce livre est très « girly », avec beaucoup d’émotions et de bons sentiments qui tournent parfois à la mièvrerie.
Comme l’annonce le résumé, nous avons une collection de souvenirs de Ninny Threadgoode, une octogénaire pensionnaire d’une maison de retraite. L’histoire m’a semblé décousue car plusieurs flash-backs sont effectués entre le passé et le présent. D’autres sources viennent également compléter ces souvenirs : les récits du narrateur omniscient, parfois le point de vue très bref d’un personnage et aussi l’unique et inimitable gazette de Dot Weems que j’ai beaucoup aimé et qui m’a bien fait rire.
L’auteur nous raconte les petits potins de Whistle Stop  et les aventures d’Idgie, un garçon manqué toujours prête à faire les quatre cent coups depuis sa plus tendre enfance. Elle  évoque aussi certains sujets sensibles comme les conditions de vie des Noirs, l’homosexualité ou la ségrégation raciale aux Etats-Unis à cette époque. Mais j’ai l’impression qu’elle traite ces thèmes avec légèreté (pour ne pas dire superficialité) sans entrer en profondeur. Vraiment dommage !
Le style d’écriture est simple et fluide. Je regrette juste toute cette confusion chronologique et cette abondance de mièvrerie. Les personnages sont drôles mais pas très attachants, notamment Evelyn Couch qui m’a semblé ridicule et insipide.
Néanmoins, c’est une lecture légère, une espèce de « livre douillet » que je vous recommande quand même ! Ah oui, j’allais presque oublier: la plupart des plats préparés par Sipsey m’ont donné l’eau à la bouche.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *