Pauline

Fiche identité

  • Titre du livre: Pauline
  • Auteur: Alexandre Dumas
  • Nombre de pages: 241
  • Édition: Gallimard
  • Année de publication: 1838

Résumé

Pour se réfugier d’une tempête subite,  Alfred de Nerval se retrouve dans une abbaye abandonnée. C’est ainsi qu’il y découvre une jeune fille enfermée et agonisante, Pauline.

Avis    

C’est très rare que je fasse deux commentaires à la suite mais comme la semaine je suis chargée, je rassemble tout le week-end. C’est par l’intermédiaire de la blogosphère que j’ai connu cet ouvrage. Les commentaires étaient élogieux et je n’ai pas hésité m’y fier. Effectivement, c’est un bon livre même s’il est trop court.
C’est un des premiers romans d’Alexandre Dumas mais il n’est pas dans la même veine que Le comte de Monte-Cristo ou Les trois mousquetaires. On est plongé dans une atmosphère sombre, inquiétante et triste. Ce qui est dommage c’est que dès le début, on connaît la fin de l’histoire donc il n’y a d’emblée pas de suspens sur l’issue. Pourtant, on est curieux de connaître les évènements qui ont entraîné Pauline dans le sous-sol de cette abbaye.
C’est une histoire triste, passionnante où intervient un homme ténébreux et sinistre, le comte de Beuzeval. L’héroïne succombe sous son charme mais déjà son intuition lui souffle la crainte et la défiance. Elle m’agaçait un peu car elle se laissait conduire par les évènements : elle me donnait l’impression que son mariage n’avait pas été son choix et qu’elle acceptait fatalement cet homme. Puis, même après sa délivrance, elle est restée languissante, mélancolique et triste. J’aurai aimé une femme plus réactive, avec plus de joie de vivre, une femme qui agit au lieu d’une femme qui subit.
Il y a une histoire d’amour mais j’hésite à donner ce mot à des instants aussi platoniques, chastes et sans aucun rebondissement.
Le style d’écriture est déjà magnifique : de belles descriptions, une sensation de terreur qui nous envahit dans le château de Burcy, de belles envolées lyriques et  l’ensemble dans un décor où se côtoient la société oisive et aristocratique de Saint-Germain, des brigands en Normandie et déjà cette fascination de l’Orient que l’on retrouve dans Le comte de Monte-Cristo.
A lire surtout qu’il est très court !

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: La dame de Monsoreau – La reine Margot – La tulipe noire – Le comte de Monte-CristoLe vicomte de BragelonneLes trois mousquetairesRobin des boisVingt ans après

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