Les Misérables

Fiche identité

  • Titre du livre: Les Misérables
  • Auteur: Victor Hugo
  • Nombre de pages: 1 662
  • Édition: Pocket
  • Année de publication: 1862

Résumé

Cette histoire se déroule dans la France du XIXème siècle. Nous allons suivre la vie de Jean Valjean, un bagnard qui a terminé ses dix-neuf ans de peine.

Avis          

Ce livre a fait partie de mon quotidien pendant plus de 9 mois: il a alourdi mon sac à main, il s’est glissé dans chacune de mes valises, il a été trimbalé dans tous les types de transports (TGV, avion, voiture, métro…) et même dans plusieurs pays européens. Il s’est retrouvé délaissé sous mon canapé-lit un certain moment, a servi d’appui-tête dans un parc et même de tape-moustiques. Bref, il a du vécu!
Ce livre fut le plus DIFFICILE que j’ai lu à ce jour. Je ne pourrais pas tout développer ici donc je me limiterai à certains points.
Le style d’écriture est extrêmement riche et étoffé: il est à la fois lyrique, grandiloquent, plein de poésie mais très complexe au niveau des dialogues et des descriptions. Plusieurs fois il a fallu que je relise une, voire deux fois un paragraphe, pour comprendre ce que le personnage voulait dire. Moi qui d’habitude aime les descriptions j’ai fait une quasi-overdose tellement il y en avait.
L’histoire est déjà très connue grâce aux multiples adaptations cinématographiques, donc je serai très brève. Jean Valjean, ancien bagnard, se reconvertit en un homme généreux après sa rencontre avec un évêque. Autour de lui gravitent plusieurs personnages : Fantine, Cosette, Marius, l’inspecteur Javert, les Thénardier, Gavroche qui vont jouer un rôle plus ou moins important dans sa vie.
S’il n’y avait que l’histoire, je crois que j’aurai adoré ce livre. Mais l’auteur ne peut s’empêcher de nous partager ses méditations sur des sujets qui lui tiennent à cœur et qui n’ont qu’un lien ténu avec l’intrigue. Le lecteur sera abreuvé de multiples digressions sur la bataille de Waterloo (plus d’une centaine de pages), sur le couvent, sur l’utilisation de l’argot dans la littérature, sur les émeutes parisiennes de 1830 et 1848,  sur la peine de mort, sur la misère et la saleté qui régnait dans la capitale, sur le système des égouts parisiens etc. Pour moi, ça été les moments les plus pénibles, les plus ennuyeux de la lecture. Je lisais parfois vingt pages de ces digressions avant d’avoir une très forte migraine; je ne comprenais pas tout ce que je lisais et quand je n’en pouvais plus, je laissais de côté le livre pendant plusieurs jours.
Qu’est-ce qui explique alors cette bonne note malgré les points évoqués plus haut? J’ai aimé l’engagement de Victor Hugo, sa manière de dénoncer l’injustice, la pauvreté, la misère, le système judiciaire de cette époque notamment l’existence des bagnes, les inégalités sociales flagrantes.  La fin de l’histoire m’a beaucoup émue, notamment les 200 dernières pages. J’ai versé des torrents de larmes tellement il y avait d’émotions, d’injustices et de réalisme. Le discours de Jean Valjean parlant à Marius dans le salon était poignant; son abnégation et sa fin m’ont profondément bouleversé.
Pour conclure, je dirais que c’est un ouvrage titanesque, pas accessible à tous en raison de sa complexité et de son volume mais, pour les plus courageux qui se lancent dans cette lecture, ils auront droit à de belles surprises !

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blogLe dernier jour d’un condamné

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *