Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire (Tome 1 à 13)

Fiche identité

  • Titre du livre: Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire (Tome 1 à 13)
  • Auteur: Lemony Snicket
  • Nombre de pages: 2 998
  • Édition: Nathan Jeunesse
  • Année de publication: 1999

Résumé

Depuis la mort de leurs parents dans l’incendie de leur maison, Violette, Klaus et Prunille Baudelaire tentent d’échapper au comte Olaf, un sinistre individu tentant de mettre le grappin sur leur immense fortune.

Avis    

Lors d’un trajet en train, je cherchais un livre court et ludique dans mon Reader pour occuper le temps et voilà, je me suis fait happer par cette série au point de finir les treize tomes quelques semaines après.
Présenter un à un les livres me paraît fastidieux donc je condenserai dans cet article l’ensemble de la série. Je tiens à souligner que cette méthode ne reflète pas forcément la qualité de chaque tome.
J’ai beaucoup aimé les aventures des trois orphelins Baudelaire jusqu’au tome 5 : en utilisant leurs compétences respectives – le bricolage pour Violette, les recherches pour Klaus et les dents aiguisées pour Prunille – ils vont tenter coûte que coûte d’échapper aux redoutables manigances du comte Olaf. D’ailleurs ce personnage était tout simplement mythique : un mélange unique de cruauté, d’imbécilité et d’ingéniosité ! Je l’ai adoré ! Les trois enfants aussi sont sympathiques et gentils mais sans plus.
A partir du tome 6, j’ai moins accroché : le scénario était très répétitif , les rebondissements de plus en plus invraisemblables et moins intéressants malgré l’introduction du mystérieux sigle V.D.C. J’ai l’impression que l’auteur a finit par manquer d’idées et qu’il s’est engouffré dans une histoire de sociétés secrètes pour donner une suite aux précédents tomes. Malheureusement, la fin est extrêmement décevante: j’attendais des révélations, un éclaircissement de quelques mystères mais tout est resté flou jusqu’au bout.  Dommage !
Ce n’est pas un ouvrage semblable aux autres livres pour enfants où le bien triomphe du mal:  les situations restent ambiguës et la morale serait plutôt d’être courageux, de rester solidaire et de faire de son mieux en dépit des circonstances.
Le style d’écriture est correct, fluide avec beaucoup d’humour. Personnellement, j’ai senti qu’il y avait beaucoup de répétitions, d’explications redondantes et de digressions inutiles. Il reste quand même un bon livre que je recommande exclusivement à un public jeune, environ 10-12 ans.  Ah oui ! Si un adulte amateur de littérature le lit,  il notera plusieurs clins d’œils littéraires disséminés ici et là à travers le nom des personnages secondaires, des accessoires ou de certains lieux. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *