Le mystère de Callander Square

Fiche identité

  • Titre du livre: Le mystère de Callander Square
  • Auteur: Anne Perry
  • Nombre de pages: 382
  • Édition: 10 x 18
  • Année de publication: 1980

Résumé

Deux cadavres de bébés sont découverts par hasard par des jardiniers aux environs de Callander Square, un quartier chic de Londres. L’inspecteur Pitt va mener l’enquête.

Avis    

En ce moment je suis en train de lire un ouvrage titanesque mais merveilleux que je vous présenterai bientôt. En attendant, contentons-nous de cette modeste enquête policière où interviendront de nouveau Charlotte Pitt et son mari Thomas.
C’est un récit classique, sans grande surprise et peu palpitant. L’enquête piétine car il est difficile pour un simple policier de poser des questions à ces gens de la haute société, qui considèrent que les gens en dehors de leur sphère ne sont que des moins-que-rien. Sans l’aide de sa femme Charlotte et de sa belle-sœur Emily, cette investigation n’aurait pas pu aboutir. De ce fait, cette histoire souffre de nombreuses longueurs et les 300 premières pages ne sont qu’un long étalage de potins et de vies mondaines des familles. Derrière les maisons cossues se cachent aussi des secrets, et pas des moindres! Mais il faut à tout prix sauvegarder les apparences, maintenir sa dignité et si la police commence à mettre son nez là où cela ne le regarde pas, il faut vite l’éloigner.
Dans cette enquête, je n’ai pas eu la sensation d’avoir « participé », comme j’en ai l’habitude avec Agatha Christie : il y avait trop de personnages, pas assez de mobiles convaincants et des fausses pistes grosses comme un œuf d’autruche. Le dénouement, à quelques pages de la fin, ne m’a pas vraiment convaincu.
On retrouve dans ce livre l’atmosphère de l’époque victorienne, avec son étiquette rigide, ses conventions et normes sociales, ses différences de classes sociales. C’est un portrait parfois critique, bien documenté, mais qui n’égale pas la plume de Jane Austen.
Le style d’écriture reste simple, mais étouffée par trop de longueurs. C’est une lecture-détente, le type de livre pour un après-midi pluvieux de dimanche !

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: L’étrangleur de Cater Street

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