Le masque de l’araignée

Fiche identité

  • Titre du livre: Le masque de l’araignée
  • Auteur: James Patterson
  • Nombre de pages: 379
  • Édition: Le livre de poche
  • Année de publication: 1993

Résumé

Depuis son enfance, Gary Soneji est persuadé qu’il deviendra célèbre. Il atteint son rêve lors du kidnapping de Michael Goldberg, fils d’un politicien, et Maggie Rose, fille d’une star de cinéma. Alex Cross, policier noir habitant dans le quartier pauvre de Washington, est chargé de mener l’enquête.

Avis    

Je m’apprêtais à lire le troisième tome de Harry Bosch quand l’idée m’est venue d’essayer James Patterson, auteur très connu dans l’univers du polar. Je ressors totalement déçue de ce thriller.
L’histoire promettait pourtant d’être intéressante: un kidnapping, des meurtres sordides dans les quartiers pauvres de Washington, un policier type Harry Bosch, un psychopathe…Mais le mélange est très mal passé.
J’impute cette note quasi-catastrophique au style d’écriture. Il est mou, insipide, avec des phrases courtes et hachées qui ne permettent pas une fluidité dans la lecture. Des longueurs, alors là, il y en avait légion !  Le début est, selon moi, tout simplement inutile. Pourquoi avoir développer autant sur le kidnapping de l’enfant de Charles Lindbergh ? Certes, l’auteur voulait nous partager la psychologie de Gary, psychopathe, mythomane et schizophrène mais c’est une longueur superflue.
Alex Cross manque aussi de charisme. L’utilisation de la première personne aurait du rapprocher le lecteur de ces sentiments et émotions, mais contrairement à l’effet escompté, cela a créé une distance. Je l’ai trouvé ennuyeux, fade, sans aucune profondeur, très prévisible dans ses réactions et ses idées. Il représente la caricature même des policiers noirs dans les films américains. Je ne l’ai trouvé ni attachant ni sympathique, ce qui a fait que la lecture a été presque un calvaire.
L’alternance de plusieurs points de vue (Gary, Alex, Jezzie etc.) rend l’intrigue décousue et prévisible puisqu’on connaît les faits et gestes de tout le monde. Certains évènements arrivent comme un cheveu dans la soupe comme par exemple l’attirance soudaine entre Jezzie et Alex alors qu’ils ne se sont rencontrés qu’une fois, sans à peine se parler. Les rebondissements sont trop nombreux et nuisent à la cohérence de l’ensemble du récit.  La fin n’est pas du tout originale, et si vous êtes un peu malin, vous devinerez bien qui tire les ficelles.
Ce thriller est un pétard mouillé que je vous déconseille fortement ! Il a été adapté en film mais je ne l’ai pas vu donc je ne ferai aucun commentaire dessus. 

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