Le maître et Marguerite

Fiche identité

  • Titre du livre: Le maître et Marguerite
  • Auteur: Mikhaïl Boulgakov
  • Nombre de pages: 581
  • Édition: Pocket
  • Année de publication: 1967

Résumé

Cette histoire raconte les facéties du diable, ici nommé Woland, et ses compagnons dans le Moscou des années 1920.

Avis    

Comment vous exprimer ma consternation après avoir terminé cet ouvrage considéré comme un chef-d’œuvre ? Il n’y a eu hélas aucun atome crochu entre lui et moi. Et pourtant, qu’est-ce que j’aime la littérature russe, mais ici, je n’ai pas du tout accroché.
C’est une histoire étrange, difficile à décrire et à raconter, avec des passages burlesques, d’autres proches de la folie ou de la schizophrénie, avec un humour déjanté, des situations rocambolesques et fantasmagoriques. En gros, le diable et ses trois acolytes qui sont Béhémoth un gros chat noir, Koroviev et Azazello, débarquent à Moscou et y sèment la pagaille : séances de magie noire en plein théâtre des Variétés, décapitations, enlèvements et disparitions de certains personnages…Mis à part les farces de ces quatre compères, nous suivons également l’histoire d’amour du Maître, écrivain censuré, et de Marguerite son amante. Et enfin, en parallèle à ces deux sujets, nous avons également le récit des remords de Ponce Pilate et une version de l’identité de Yeshoua qui est originale et bien loin des Évangiles.
Certains passages m’ont paru opaques, peut-être parce que je n’ai pas compris l’ironie ou les personnes visées derrière, comme le bal de Satan, le voyage de Marguerite sur le balai ou bien le songe de Nicanor Ivanovitch etc. Ce récit est des plus imprévisibles, impossible de deviner ce qui pourrait se passer en tournant la page. Il ressemble à une espèce de puzzle, mais qui m’a paru sans queue ni tête : je me suis égarée dans ces délires intellectuels et je n’ai apprécié ni le déroulement du récit ni l’enchevêtrement alambiqué de ces histoires, encore moins la conclusion qui m’a paru inachevée.
Le style d’écriture est riche, dynamique mais reste globalement fluide. L’auteur a une façon de décrire qui est colorée, avec un ton que je qualifierai de taquin. Ce n’était peut-être pas le bon moment pour moi pour le lire, à moins que je manque d’humour ou de légèreté. Toujours est-il que ce fut une lecture difficile et exigeante, et que je ne recommanderai surtout pas à un lecteur débutant ! Pour être franche, je garderai même de ce récit un mauvais souvenir…

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