Le bûcher des vanités

Fiche identité

  • Titre du livre: Le bûcher des vanités
  • Auteur: Tom Wolfe
  • Nombre de pages: 917
  • Édition: LGF
  • Année de publication: 1987

Résumé

Sherman McCoy est boursier à Wall Street. Il mène une vie très luxueuse et très mondaine dans un superbe appartement situé à Park Avenue. Un soir, après avoir cherché sa maîtresse à l’aéroport, il se trompe de bifurcation et se retrouve dans le Bronx, un des quartiers malfamés de New-York. Le couple échappe de peu à une agression faite par deux jeunes Noirs mais dans leur fuite, ils écrasent l’un deux.
Lorsque la police s’empare de l’affaire, c’est le début d’une longue descente aux enfers pour Sherman McCoy.

Avis    

C’est à cause de ce livre que je n’ai pas pu mettre à jour régulièrement mon blog. J’étais littéralement absorbée par l’histoire et ces 900 pages ont été un pur délice. Certes, l’intrigue aurait pu tenir sur moins de pages mais l’auteur nous peint une fresque magnifique de New-York. Même si ce livre date des années 80, il nous décrit une réalité sociale qui est de plus en plus actuelle.
On a d’abord Sherman McCoy qui est « le trader par excellence » : jeune, blanc, WASP, issu d’une famille respectable et d’une université prestigieuse,  méprisant, se prenant pour le « maître de l’Univers » lorsqu’il joue avec ses obligations. Tout ce qu’il y a de plus détestable même si au fond, je l’ai trouvé sympathique.
Autour de lui gravite le haute société new-yorkaise où tout est basé sur l’apparence et l’argent. Puis, il y a l’autre face de New-York où règne la pauvreté, le racisme et les inégalités sociales.  L’auteur fustige également les journalistes, les procureurs, les magistrats et les policiers. On découvre que New-York n’est pas le melting-pot qu’on nous montre à la télé : c’est une jungle où l’élitisme et l’individualisme prime, où l’argent est roi, où tout est basé sur l’apparence… Le suspens est insoutenable dans ce livre : on se sent dans la peau de Sherman et le stress monte petit à petit. D’ailleurs le style d’écriture est vraiment agréable et très fluide même s’il est assez cynique et ironique.
Pourquoi je n’ai pas mis le 5ème coeur ? La fin est assez brutale et parfois, certaines anecdotes étouffent l’histoire.

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