L’assassin royal (Tome 7 à 13)

Fiche identité

  • Titre du livre: L’assassin royal  (Tome 7 à 13)
  • Auteur: Robin Hobb
  • Nombre de pages: 2 797
  • Édition: Le livre de poche
  • Année de publication: 2001

Résumé

Quinze ans se sont écoulés depuis les évènements qui ont bouleversés le royaume des Six-Duchés. Fitz s’est retiré loin des fastes et des intrigues de la cour pour mener une vie simple et paisible avec Œil-de-nuit et Heur, un orphelin qu’il a recueilli. Mais ses anciens amis viennent solliciter son aide car de nouveaux dangers menacent progressivement la paix du royaume.

Avis    

Trois ans après la lecture du premier volet des aventures de FitzChevalerie,  je me suis de nouveau plongé dans cette saga, que j’ai lu avec beaucoup de passion. C’est toujours un plaisir de retrouver des personnages qu’on a aimé après autant d’années, un peu comme si on rencontrait de vieux amis que l’on n’a pas croisés depuis un moment. Il y a beaucoup de choses à dire mais je me limiterai à quelques points.
L’histoire est intéressante mais traîne en longueur : sur certains tomes il manque vraiment des actions et on assiste à tous les états d’âme de Fitz : ses regrets, ses hésitations, ses actes manqués, sa susceptibilité etc. L’auteur arrive à créer un personnage entier, mais il n’en reste pas moins qu’on a envie de le secouer lorsqu’il se morfond dans son chagrin ou sa misère. Les débuts ont été un peu laborieux pour moi et il faut persévérer jusqu’au second tome pour que se déclenche certaines péripéties.
Les personnages secondaires ont également évolués. On retrouve certains protagonistes du premier volet comme le fou, Umbre, Astérie, Burrich mais d’autres viennent aussi alimenter et colorer le récit comme le prince Devoir, Lourd, Trame, Leste, la narcheska Elliania, Ortie etc…
Le style d’écriture est très agréable : il est fluide, doux et se lit très bien. Malgré les longueurs, l’auteur arrive toujours à maintenir le suspens, à nous faire tourner la page pour connaître la suite des évènements. On s’insère dans son univers fantasy sans aucun souci même si la relation Prophète blanc/Catalyseur m’a paru nébuleux et confus. J’ai beaucoup aimé la fin de l’histoire car il reste tout un pan de mystères que l’auteur n’a pas éclairci.
Une bouffée de nostalgie m’envahit à la fin de ce commentaire car je quitte définitivement cette saga qui m’a apporté beaucoup de bonheur pendant plus de trois semaines ! Un grand merci à Robin Hobb pour son talent et son travail !
Pour les amateurs de fantasy, je conseille vivement la lecture de cette saga !

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: L’assassin royal (Tome 1 à 6) – Le peuple des rennes (Tome 1 à 2)

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