La tante Julia et le scribouillard

Fiche identité

  • Titre du livre: La tante Julia et le scribouillard
  • Auteur: Mario Vargas Llosa
  • Nombre de pages: 469
  • Édition: Gallimard
  • Année de publication: 1977

Résumé

L’histoire se déroule au Pérou, à Lima. A l’âge de dix-huit ans, Varguitas étudie « passivement » le droit à l’université et travaille comme rédacteur de bulletins d’informations dans une radio locale. C’est lors de cette période qu’il fera la rencontre de deux personnes qui le marqueront : sa tante Julia, dont il tombera éperdument amoureux et Pedro Camacho, un écrivain de feuilletons radiophoniques.

Avis     

Voici un livre qui m’a causé une vive déception : dès les premiers chapitres, je le couvrais d’éloges et j’espérais lui donner au moins 4 cœurs car je trouvais le style d’écriture très plaisant. Et puis, au fur et à mesure des pages, mon enthousiasme s’est émoussé et vers la fin, le verdict se révèle accablant : il n’excèdera pas les deux cœurs !
Pourquoi  ce revirement progressif alors que tout commençait si bien ? Le résumé que j’ai préparé donne l’impression que je dévoile une grande partie de l’histoire, mais non, ce n’est qu’une infime partie de l’iceberg. L’histoire alterne, par chapitre, entre la vie du narrateur, Marito (et surtout son histoire d’amour avec sa tante Julia) et les feuilletons écrits par Pedro Camacho.
Je tiens à préciser que chaque nouveau chapitre est le début d’un nouveau feuilleton souvent avec un canevas rocambolesque (des amours interdits, un curé atypique, un chef d’entreprise ayant la phobie des rats…). Mais l’auteur joue avec l’attention (et les nerfs !) du lecteur : au fur et à mesure de la multiplication des feuilletons, Pedro Camacho se met à confondre les intrigues, les noms des personnages et leurs professions, entraînant un charivari indescriptible. Si au début le jeu semblait amusant, il est devenu lassant à force d’exagérations, de contradictions !
Quant à l’histoire d’amour qui se noue entre Mario et sa tante Julia, bien qu’elle soit scandaleuse surtout à cette époque, elle m’a laissé un peu indifférente, peut-être parce qu’elle traînait en longueur et qu’elle est restée très platonique sauf vers la fin.
Le point positif à retenir, malgré toutes mes réserves, est le style d’écriture. Il est limpide, clair, plein d’humour aussi. Les mots coulent avec fluidité ; le vocabulaire est riche et les descriptions nous plongent dans la capitale péruvienne. On s’y croirait presque dans ce quartier de Miraflores, avec toute la famille autour !
Mon avis reste quand même passable mais je vous conseille de ne pas fermer la porte à cet ouvrage atypique !

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: Qui a tué Palomino Molero ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *