La princesse de Clèves

Fiche identité

  • Titre du livre: La princesse de Clèves
  • Auteur: Madame de la Fayette
  • Nombre de pages: 159
  • Édition: Edition 85
  • Année de publication: 1678

Résumé

La princesse de Clèves rencontre le duc de Nemours dans un bal. Ils tombent fous amoureux l’un l’autre mais n’osent se l’avouer, d’autant plus que Mme de Clèves est déjà mariée.

Avis    

Nous continuons toujours sur le thème de la passion amoureuse (cf. précédent commentaire Vingt-quatre heures de la vie d’une femme de Stefan Zweig).
Hélas, pour moi qui suit une grande amoureuse des classiques, je n’ai trouvé aucun plaisir dans la lecture de ce roman et il s’en est fallu de peu que je l’abandonne. Seule la taille assez fine du livre et un brin de curiosité m’a retenue.
Pourquoi cette note si basse ? Je crois que l’ensemble de mon impression est basé sur le style d’écriture que j’ai trouvé particulièrement difficile, lourd, ampoulé et peu fluide. J’ai souffert lors de la lecture de ce roman : les phrases m’ont paru indigestes, les situations lentes et sans attrait et le ton guindé et précieux.
L’histoire est simple : deux cœurs qui s’aiment mais celui de Mme de Clèves est retenu par la raison. En effet, si le duc de Nemours est presque libre comme l’air, son seul grand sacrifice sera d’abandonner son ancien comportement de collectionneur de femmes et de montrer une attitude réservée et amoureuse.
Mme de Clèves, elle, se débat avec plus de scrupules : non seulement elle est mariée mais son éducation religieuse et les vertus qui lui ont été inculqués par sa mère l’empêchent de réaliser sa passion. La lutte sera d’autant plus difficile car elle n’éprouve que du respect et de l’affection pour son mari, et que plus le temps passe et plus elle se sent fortement attirée par le duc de Nemours, au détriment de sa raison et de sa conscience.
Entre nous, cette histoire est tellement platonique que j’ai cru mourir d’ennui. Toute l’intrigue est tournée sur cette question : céder ou ne pas céder ?
Autour de cette intrigue principale, nous aurons également des récits de la vie de la cour à l’époque de Henri II : les jeux de pouvoir entre la reine, la maîtresse du roi et les divers courtisans, les manigances politiques de l’époque (guerres, mariages, alliances et rivalités entre États) etc.
Mon avis est dur, ma déception est grande. Je ne pense pas me hasarder à lire de nouveau cet auteur.

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