La marque de Windfield

Fiche identité

  • Titre du livre: La marque de Windfield
  • Auteur: Ken Follett
  • Nombre de pages: 626
  • Édition: LGF
  • Année de publication: 1993

Résumé

Hugh, Edward, Micky Miranda et Tonio sont dans le même collège, Windfield, qui est réservé aux gens de la haute société. En 1866, un élève meurt accidentellement. Les circonstances du décès ne sont pas claires mais plusieurs personnes doutent de l’intégrité d’Edward, un des membres de la famille Pilaster qui est une très importante famille de banquiers à Londres. Cet évènement va, d’une manière directe ou non, lié ces collégiens tout au long de leur existence…

Avis          

La couverture du livre n’est pas très sexy, le résumé vague et peu alléchant et pourtant, l’histoire est très intéressante. On est plongé dans l’Angleterre du XIXème siècle (et comme vous vous doutez sans doute, une époque qui me plaît énormément) et c’est une fresque historique qu’on vit par l’intermédiaire d’une famille très puissante de banquiers, les Pilaster. Ce genre de livre est très difficile à résumer puisqu’on craint d’en dire trop ou pas assez et la quantité de personnages remplirait bien une page de commentaires. Quoiqu’il en soit, je dirais que la noyade n’est que l’appât pour le potentiel lecteur mais l’évènement reste assez marginal par rapport à tout ce qui se déroule tout le long du livre. On assiste à  la vie  des membres de la famille où règne souvent la discorde, la haine, les jalousies, la vengeance, la mesquinerie, les ambitions démesurées et les manipulations de tout genre. Il y a un point qui m’a profondément dérangé dans cette histoire :  les personnages sont trop caricaturaux. Soient ils sont vraiment cruels jusqu’au bout, soient ils sont honnêtes, gentils et naïfs. Je n’aime pas trop cette vision très stéréotypée qui sépare les bons des méchants. Et la fin est assez prévisible et mièvre compte tenu de cette logique. Toutefois, l’intrigue est très intéressante et on est curieux de connaître ce qui va se passer.
Un point positif : on découvre le fonctionnement des banques à cette époque ainsi que les causes des krachs boursiers et leurs conséquences. Il y a également de jolies descriptions de Londres du XIXème siècle.  On a aussi un étalage des préjugés, des moeurs notamment sur le mariage, le pouvoir indirect et subtil des femmes, les loisirs (réceptions mondaines, thé…), le divorce, le rôle des banquiers et des aristocrates mais aussi des détails peu reluisants sur les bordels, les combats des rats, les conditions de vie des ouvriers comparées aux bourgeois…
Le style d’écriture est très simple, parfois un peu trop ce qui donne une sensation de vide. Pour conclure, une phrase intéressante que j’ai pu noter lors de ma lecture : « elle avait connu aussi bien la prospérité que la pauvreté et à son avis, le bonheur vient des gens avec qui l’on vit et non pas de l’argent que l’on possède ».

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: Les piliers de la terre – Un monde sans fin

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