Gatsby le magnifique

Fiche identité

  • Titre du livre: Gatsby le magnifique
  • Auteur: Francis Scott Fitzgerald
  • Nombre de pages: 250
  • Édition: Le livre de poche
  • Année de publication: 1925

Résumé

Nick Carraway quitte le Middle West pour travailler comme agent de change à New-York. Il s’installe à Long Island, zone très huppée de la banlieue new-yorkaise. Il renoue des liens avec sa cousine  Daisy, mariée à Tom Buchanan et rencontre Jordan Baker, une championne de golf. Mais le personnage le plus mystérieux est son voisin, Gatsby.

Avis    

Ce livre est considéré comme un chef-d’œuvre par des critiques éminents. Mon avis ne changera pas la face du monde mais je tiens à le mettre quand même car je n’ai pas aimé cette histoire.
Nous sommes plongés dans les années 20 aux Etats-Unis, dans la communauté la plus huppée de New-York. La société new-yorkaise qu’il décrit est vaine, superficielle et totalement insouciante. Tout tourne autour des amusements, des caprices, des fêtes mondaines conduit par Gatsby, un personnage mystérieux dont l’origine est inconnue. Une tragédie va se nouer autour des principaux protagonistes : la haine côtoie l’amour, le passé et le présent se mélangent, les illusions sont brisées et la mort rôde. Selon moi, l’auteur a voulu dénoncer le pouvoir superficiel de l’argent. Il critique aussi le vernis étincelant de cette société mondaine rongé par les mensonges, la tromperie, l’égoïsme et la fausseté.
Le style d’écriture est moyen. J’ai aimé ces belles descriptions poétiques qui rendent très bien l’atmosphère de fête et d’oisiveté de cette société. Par contre, les dialogues sont décousus et moins agréables à lire. Puis aucun des personnages n’a particulièrement pas suscité mon intérêt, ce qui explique cette note moyenne.
Même si l’histoire globale ne m’a pas plu, j’ai trouvé que ce paragraphe vers la fin était magnifique : « Tom et Daisy étaient deux êtres parfaitement insouciants – ils cassaient les objets, ils cassaient les humains, puis ils s’abritaient derrière leur argent, ou leur extrême insouciance, ou je-ne-sais-quoi qui les tenait ensemble, et ils laissaient à d’autres le soin de nettoyer le désordre qu’ils avaient faits ».
Le mot pour la fin : je ne sais pas trop quoi vous recommander.  Un livre à connaître pour sa culture générale !

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