Carnets du sous-sol

Fiche identité

  • Titre du livre: Carnets du sous-sol
  • Auteur: Fédor Dostoïevski
  • Nombre de pages: 192
  • Édition: Actes Sud
  • Année de publication: 1864

Résumé

Le narrateur est un fonctionnaire de 40 ans, refugié dans un sous-sol. Il s’isole volontairement de ses semblables qu’il hait et méprise.

Avis          

Dostoïevski est un des auteurs qui me déroutent le plus. A chaque lecture, je me promets de ne plus  jamais m’aventurer dans son œuvre sombre et étrange mais, rien n’y fait, il m’envoûte.
Ce livre est le long monologue d’un homme qui hait la société, un homme solitaire, aigri, pétri d’orgueil, de vanité et de complexes.
Deux parties scindent ce récit. Dans un premier temps, il va critiquer la société, les hommes d’actions, la science qui vise à guider l’homme vers le « bien » et insiste sur le libre arbitre et la volonté de chaque être humain.  Cette partie m’a semblée nébuleuse, floue bien que je l’ai lu attentivement.  Le narrateur lui-même semble en proie au délire ; il se contredit puis se ravise au fur et à mesure des pages sans qu’on sache réellement où il veut aller.
Sincèrement, je n’ai pas du tout aimé: il m’a donné une grosse migraine.

Ensuite, il nous raconte un incident qui s’est déroulé dans sa vie alors qu’il avait vingt-quatre ans : une soirée avec ses anciens camarades de classe qui débouche sur sa rencontre avec Lisa, une prostituée. Cette seconde partie est nettement plus intéressante que sa longue diatribe du début du livre. On découvre la personnalité de cet homme, que j’ai trouvé détestable et extrêmement bizarre : il s’isole mais ne supporte pas la solitude ; il se met dans une situation qui l’humilie encore plus alors qu’il est par nature fier et orgueilleux, il veut se venger mais n’y arrive pas, il est mauvais mais montre de la pitié et de l’humilité…  
Durant la lecture, j’ai eu l’impression d’être dans le cerveau d’un fou, d’un maniaco-dépressif en proie à une crise au point où j’en suis sortie complètement sonnée. Suis-je passée à côté d’un chef-d’œuvre ? Je ne sais pas, mais en tout cas, je n’ai pas apprécié cette histoire un peu trop intellectuelle et ce personnage trop tortueux !

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blogCrime et châtimentLe joueurLes frères KaramazovL’idiot Souvenirs de la maison des morts 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *