Boomerang

Fiche identité

  • Titre du livre: Boomerang
  • Auteur: Tatiana de Rosnay
  • Nombre de pages: 384
  • Édition: Le livre de poche
  • Année de publication: 2009

Résumé

Pour l’anniversaire de sa sœur, Antoine lui réserve une surprise : ensemble, ils partent à Noirmoutier, lieu où ils passaient leurs vacances lorsqu’ils étaient enfants. Les souvenirs remontent dont celle de leur mère, décédée il y a plusieurs années.

Avis          

On critique souvent mes choix de lectures, jugés élitistes. Pour casser cette image, j’essaie de lire de temps en temps de la littérature contemporaine française, mais la conclusion est accablante: ce genre ne m’attire pas et je suis d’accord avec certains critiques qui trouvent que les romans français sont nombrilistes et sans grande consistance.
Je me suis énervée plusieurs fois au cours de ma lecture à cause de l’abondance des marques citées. C’est une pollution visuelle, une vraie NUISANCE. Encore une fois certains éditeurs et auteurs prennent leurs lecteurs pour des poires ! Avons-nous réellement besoin de savoir que le personnage fait ses courses à Mon***ix, met tel marque de vêtement ou conduit tel automobile Je pense qu’il y au moins une cinquantaine de marques citées, depuis le fabricant de meubles à la boîte de thon.
C’est une histoire de parisiens, oui je le répète, une histoire de bobos parisiens centrés sur eux-mêmes et qui traversent des crises dans leur vie : Antoine, divorcé et père de deux ados taciturnes et rebelles ; Mélanie célibataire à quarante ans et victime d’un grave accident de la route, une famille bourgeoise du XVIème arrondissement qui cache un lourd secret. D’ailleurs parlons-en de ce fameux secret, qui pour ma part, ne m’a pas impressionné tant que ça. Au final, son impact est faible et le fait de le savoir ne change pratiquement pas l’existence des personnages principaux.
Ce récit m’a paru insipide, creux et plein de clichés et de stéréotypes. On se croirait dans un Harlequin version amélioré avec cette caricature d’une riche famille bourgeoise, ces histoires d’amour à deux francs et ce décès inopiné censé donner un semblant de sensibilité à l’intrigue.
Le style d’écriture est plat, avec des phrases courtes sans aucun charme.
Ma critique est très dure mais à la hauteur de ma déception. A éviter !

Autre(s) livres de cet auteur commentés dans ce blog: Elle s’appelait Sarah

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