Adultère

Fiche identité

  • Titre du livre: Adultère
  • Auteur: Paulo Coelho
  • Nombre de pages: 316
  • Édition: J’ai lu
  • Année de publication: 2012

Résumé

Linda, 31 ans, mène une existence parfaite : un mari qui l’aime, deux adorables garçons, une carrière de journaliste en plein essor et une situation financière confortable. Mais, elle est envahie petit à petit par une sensation de vide, d’apathie et de désintérêt total pour sa vie jusqu’au jour où elle rencontre Jacob, un ancien petit ami devenu un homme politique influent.

Avis    

Au cours de quelques jours de vacances, j’ai profité abondamment du soleil, de la plage, de la mer mais aussi de la lecture.
Ce livre qu’on m’a prêté m’a vivement déçu, et encore, je ménage mes mots ! Je n’aurai jamais cru que Paulo Coelho dériverait vers ce genre de roman, mélange affreux et indigeste entre un roman de Marc Levy et celui de Fifty shades of grey.
L’héroïne, Linda, n’est pas du tout attachante et mérite une bonne paire de claques : elle mène une vie des plus agréables (accessibles seulement à 0,5% de la population mondiale) mais rien ne va quand même. Elle sombre dans l’indifférence, l’apathie et une profonde déprime car il lui manque un peu de piment et d’extravagance dans son existence parfaite. Bref, c’est une petite bourgeoise dans sa bulle dorée à la recherche d’aventures et d’originalité car c’est si dur d’avoir trente ans, d’être riche et d’avoir tout réussi dans sa vie !!!
Comme le livre est écrit à la première personne, nous aurons droit à ses états d’âme, son mal-être, ses jérémiades et ses multiples plaintes ! Pff, c’est lassant et très (très) agaçant ! Je pense que l’auteur n’a pas su s’approprier la psychologie d’une femme et pire, il y a transposé tous ses préjugés masculins.
Le style d’écriture est plat, mou et insipide au point que l’auteur insère quelques scènes pornographiques bien trashs histoire de retenir l’attention du lecteur. Le rythme est lent et j’ai l’impression qu’on tourne en rond. En plus, les réflexions pseudo-philosophiques disséminées ici et là sur l’amour universel, la solitude etc. m’ont parus stéréotypées et trop conventionnels.
Bref, ce roman ne m’a pas plu du tout et je l’aurai bien jeté à la mer pour nourrir quelques poissons mais je doute qu’ils le trouvent digeste. Pour finir, je l’ai rendu un peu écorné et plié à son propriétaire. Attention, à ne pas lire, ne pas lire du tout !

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